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L’IRFEDD conduit des projets multi-partenariaux pour accompagner l’évolution des métiers et des formations en région Provence-Alpes-Côte d’Azur afin d’intégrer les exigences liées à la prise en compte du développement durable dans les métiers. Ce type de projet ne peut se faire sans l’implication des acteurs concernés : professionnels, futurs professionnels et représentants de branches professionnelles, qui sont directement concernés par l’évolution des métiers, mais aussi acteurs de l’orientation, de l’éducation et de la formation, qui se doivent eux aussi de changer leurs pratiques pour permettre et accompagner l’évolution des métiers. De par son rôle d’acteur ressource de la formation et du développement durable, l’IRFEDD mène en particulier des projets d’accompagnement des acteurs de l’éducation et de la formation en vue d’accélérer et de démultiplier l’évolution des pratiques et des compétences auprès de différents publics et dans les divers secteurs économiques.

Parmi ses activités, l’IRFEDD mène des projets pour favoriser l’intégration de démarches de développement durable dans les pratiques de formation et d’éducation en région. Pour favoriser la créativité et l’adhésion des acteurs de la formation et de l’éducation dans ce type de démarche, l’IRFEDD a développé une méthodologie de travail basée sur la co-construction d’outils susceptibles d’accompagner les acteurs concernés dans le renouvellement de leurs pratiques.

Cette méthode de travail a été développée en réponse à des opportunités et des contraintes particulières liées au cadre d’intervention de l’IRFEDD.

L’IRFEDD a été porteur entre 2014 et 2018 d’une mission d’intérêt général autour de thématiques relatives à la prise en compte du développement durable dans les pratiques de formation et d’éducation. Préalablement à la mise en place des conditions favorisant l’innovation dans les pratiques quotidiennes, cette mission supposait, par essence, de parvenir à une appropriation des thématiques abordées par les acteurs eux-mêmes. L’IRFEDD applique une méthodologie de travail collectif afin de répondre à ces objectifs.

 

Les éléments de méthode : un parti pris de l’IRFEDD

 

La méthodologie de projet déployée doit permettre la création d’outils :

  • qui appellent la réflexion les participants et doivent susciter la créativité pour trouver des réponses adaptées au contexte de chacun.
  • qui permettent de partager des réflexions entre acteurs pour construire et avancer ensemble.

 

Au travers des projets qu’il porte, l’IRFEDD favorise donc la coopération et des dynamiques collectives en associant un maximum d’acteurs concernés par chacune des thématiques de travail. Plusieurs hypothèses sont à la base de cette méthodologie :

  • le collectif est porteur d’une intelligence qui est mutuellement profitable, au-delà des spécificités de chaque acteur ;
  • le travail collectif est davantage engageant pour les individus et les structures et donc plus susceptible d’aboutir ;
  • les ouvertures permises et les contraintes imposées par le travail collectif peuvent être porteuses de créativité.

 

Les conditions suivantes paraissent indispensables à l’IRFEDD pour mobiliser durablement les partenaires tout au long du projet et favoriser une innovation « réaliste » :

  • afficher un objectif de livrable clair dès le lancement des travaux, le contenu étant à réfléchir et à construire avec les participants ;
  • afficher un calendrier des travaux relativement court et que l’on s’engage à respecter ;
  • procéder par validations successives pour avancer tout au long du projet et de la construction du livrable ; être vigilant quant aux tentatives de remises à plat des travaux qui émaneraient d’acteurs ayant rejoint tardivement le projet ;
  • favoriser le travail collectif pour échanger des expériences entre acteurs, construire ensemble en s’appuyant sur l’intelligence du collectif pour favoriser l’appropriation de la thématique ;
  • positionner le porteur de projet comme acteur de la proposition d’architecture du livrable et comme garant de la mise en cohérence des travaux ; ne pas hésiter à être dirigiste entre deux phases de travail collectif pour proposer une orientation des travaux et maintenir la mobilisation ; découper la problématique en sous-ensembles cohérents et faire travailler les participants en sous-groupes hétérogènes / représentatifs ; laisser une large part à la mise en commun des travaux des groupes ;
  • valoriser l’existant dans les pratiques des organismes afin qu’ils s’approprient les démarches, les dédramatisent et soient plus enclins à faire « le pas d’après », c’est-à-dire susciter la créativité collective au service d’un changement de pratiques pédagogiques et professionnelles inscrit dans la durée.
  • ne pas négliger la convivialité, organiser des temps informels de rencontre entre les acteurs du projet ; prévoir des temps physiques d’échanges multi-acteurs ; rapprocher géographiquement le projet des participants, organiser des réunions de travail dans divers lieux de la région afin de faciliter la participation d’un maximum de partenaires.